La photographie n'a aucun élément textuel qui pourrait être décrit. Le soleil se couchait sur la petite ville de Willow Creek, un personnage isolé se tenait devant une ancienne, poussiéreuse caméra. Le miroir de la caméra brillait dans la lumière faiblissante, comme des yeux pénétrants le regardant en retour. La personne, une jeune femme aux cheveux longs et cousus, tenait la visée de la caméra contre son œil. Elle inspira profondément, ceinturant l'image dans le cadre comme elle commençait à prendre des photos de la monde qui la entourait. Elle photographiait l'ancien arbre d'œillet debout sur les bords de la ville, ses branches griffues s'étirant vers le ciel comme des doigts séchés. Elle photographiait la clôture rustique qui craquait dans le souffle doux, le mouvement du soleil sur ses lattes affaissées. À mesure qu'elle prenait photo après photo, la femme commença à ressentir une connexion profonde avec le monde qui l'entourait. La caméra semblait lui donner un nouveau respect pour la beauté qui se trouvait juste au dessous de la surface de la vie quotidienne. Elle photographiait un enfant jouant dans le parc, riant et chassant après une balle en rouleau sur l'herbe vert. Elle photographiait un vieil homme jardinant son jardin, ses mains usées et ridées des années de travail dure. À mesure que le soleil plongeait sous la horizon, projetant le monde dans une lumière orange chaude, la femme ressentit un sentiment de paix qui la couvrit. Elle savait qu'elle avait pris quelque chose de spécial avec sa caméra – pas seulement des photos, mais des instants de temps qui seraient éternellement congelés en mémoire. Et quand elle mit la caméra sur le carreau et s'éloigna d'elle, l'ancien arbre debout derrière elle semblait comme un sentinel. La femme sentit un sentiment de contentement qui l'envahissait. Elle savait qu'elle reviendrait à sa caméra une fois de plus et à l'attendre avec impatience pour capturer la beauté et le merveilleux du monde qui l'entourait.