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L'image semble être une collation ou un mélange de deux scènes différentes. Sur la face gauche, il y a un groupe de brebis avec des nombres écrits en noir sur leur dos visible. Ils sont alignés l'un contre l'autre dans ce qui ressemble à une enclose extérieur. Sur la face droite, il y a un autre groupe de brebis moins nettement definis ; ils semblent debout dehors aussi. Le paysage a un caractère naturel avec des buissons autour d'eux. Il y a un ciel clair au-dessus et le terrain semble rocheux ou irrégulier. L'ancienne photographie avait été cachée dans l'attique poussiéreuse pendant des décennies, ses bords défaits témoignant de la poursuite incessante du temps. Dr. Emma Taylor, une historienne renommée de la vie rurale, souleva doucement l'enveloppe usagée de son repose et se mit à déplier le papier jaunissime. Lorsqu'elle tint l'image sous le faible éclairage matinal, la qualité collage s'impliquait. Le côté droit affichait un groupe de moutons alignés en rangée, leurs numéros noirs brillant comme des cibles minuscules sur leur dos. La claire-voie derrière eux semblait solide, avec ses bois anciens et ses ferments rouillés qui racontaient des histoires infinies d'hivers. Mais c'était le côté opposé de l'image qui captivait particulièrement son attention. Un deuxième groupe de moutons, cette fois partiellement hors de contrôle, se tenait à la bordure de paysages barbares. Le sol rocheux s'étendait devant eux comme une mer inhospitalière, avec des rochers acérés et des buissons qui semblaient tenir bon malgré l'environnement sauvage. Emma étrécit ses yeux à mesure qu'elle étudiait l'image plus attentivement. Elle avait vu des photographies similaires dans son travail de recherche, mais rien comme celle-ci. Les numéros sur les dos du mouton semblaient trop uniformes, trop précis, pour être provenant d'une photographie réelle prise à la main. Et pourtant... Elle tourna l'image vers le bas, cherchant des signes de falsification ou de manipulation. Une légère plisse marquait le centre du papier, suggérant qu'il avait été plié et replié avant d'être collé dans l'enveloppe. Mais il n'y avait aucune indication de la façon dont cette collage avait été créée. Alors qu'elle se tenait là, perdue dans ses pensées, Emma commençait à se souvenir de son enfance passée sur fermes de moutons. Ses grands-parents avaient élevé un troupeau sur leur petite propriété au bord du village et elle se rappelait passer des heures à regarder les brebis pâurer sous les rochers escarpés. C'était une époque sans fin, presque mythique par rapport à l'évolution d'une adulte. Plus Emma réfléchissait, plus convaincue elle devenait que cette photographie ne était pas juste un rassemblement aléatoire de deux images différentes. Il y avait quelque chose délibéré dans sa composition, quelque chose qui parlait d'une narration plus profonde ou d'un sens caché. Elle fit un note mentale pour consulter ses collègues et voir s'ils avaient rencontré des photographies similaires ou si quiconque disposait de connaissances sur leur origine. Lorsqu'elle roula soigneusement l'image à nouveau et la remit dans son enveloppe, Emma ne pouvait pas faire autre chose que se sentir en pointe, au bord d'un changement remarquable – quelque chose qui allait changer sa compréhension de la vie rurale à jamais.