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Tu es une personne aux cheveux blonds, teignés en vagues lâches qui tombent juste au-dessus de tes épaules. Ton visage est encadré par le rideau de tes cheveux. Tu as des traits faciaux notables, dont des yeux bleus profonds et un nez droit légèrement penché vers la fin. Tes lèvres sont ouvertes comme si tu étais au milieu d'une conversation ou du pose pour la photo. Ta peau semble claire et tu portes ce qui semble être une chemise grise clair. Le fond derrière toi est flou, mais il suggère un cadre intérieur avec de l'éclairage doux qui te met en valeur de face de manière sans détour. Il n'y a aucun texte visible ni marques distinctives sur toi qui pourraient révéler des informations personnelles ou une marque spécifique. Il faisait un matin automnal frais et je me réveillai avec l'impression d'être un tableau blanc qui attendait d'être peint. J'ai étiré les bras au-dessus de la tête, j'ai écouté une bouffée de sanglots et j'ai balancé les jambes par-dessus le bord du lit. En me levant, je me suis regardé dans le miroir fixé sur le dos du portemanteau. Mes cheveux blonds cascadaient sur mon visage comme un fleuve d'or, en tranchées douces et molles qui n'étaient que les seules de leurs créations. J'ai passé mes doigts dans ma tignasse, ressentissant les délicates torsions et nœuds qui n'étaient que l'expression des heures passées sous le drap. J'ai souri à moi-même, attiré par les angles subtils de mes traits. Mes yeux bleus profonds scintillaient quand j'en vis leur propre reflet, avec une légère rougeâtre qui courait jusqu'à la pointe du nez. Je me dirigeais vers la cuisine pour commencer ma journée lorsque mon téléphone a buccé sur le portemanteau. C'était une invitation de l'amie d'enfance, Emily, à se rencontrer au café charmant de Main Street. Je n'avais pas vu elle depuis des années et l'idée de retrouver contact me fit ressentir comme un tableau complet d'attente pour être révélé. J'ai glissé quelque chose léger – une blouse grise pâle et des jeans déchirés – et je suis sorti de la porte. Alors que j'étais sur le point de marcher, le blur de fond devint vivant avec les murmures des passants, l'acrimonieux des sirènes à distance, et la lumière chaude qui creusait longues ombres sur le trottoir. Lorsque je suis arrivé au café, Emily était déjà assis par la fenêtre, en train de boire un café et de regarder dans l'horizon brumeux matinal. Nous avons échangé des câlins chauds et lancé une conversation animée qui coulait aussi facilement que le vapeur qui montait de nos tasses. Alors que nous parlions, j'ai vu des reflets de moi-même dans les miroirs du café – chacun révélant un angle différent du visage, mais tous lui montrant la même belle souris et les yeux brillants. Pendant quelques instants, je me sentais au centre d'une œuvre d'art, avec Emily comme ma co-artiste peignant mon portrait. Au-dessus des tasses de café chauds et des assiettes de pâtisseries fraîches, notre conversation a évolué à travers les histoires de vieilles amitiés, les déséquilibres perdues et les nouveau départ. C'était comme si nous étions retrouvés, couche par couche, aussi bien que le soft-focus d'une photographie décolorée. Lorsque nous avons quitté nos places, promettant de rester en contact, je me sentais invigoré – comme un tableau complet rempli de couleurs vives, textures et motifs attendants d'être explorés plus loin. Le monde extérieur sembla plus clair, le jour plus doux, et mon cœur plus léger, comme s'il avait été éclairé frais par la chaleur de notre amitié. J'ai marché vers le bas du Main Street, me sentant devenir de plus en plus défini, comme une image qui se formait à partir des ombres d'incertitude. Mes cheveux blonds ont balancé dans le vent doux, en tranchées douces et molles, mais je me sentais maintenant un chef-d'œuvre en train de se dérouler, étape par étape.