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Une personne, probablement musicien, joue un saxophone. Elle porte un costume de soirée avec une cravate et apparaît en plein milieu d'exécution. Le fond est stylisé avec des formes abstraites et un palette de couleurs vintage chaudes, présentant des nuances de brun et d'orange qui lui donnent un air retro. Il n'y a aucune texte visible sur l'image. Une soirée d'été étouffante dans la ville, l'air était plein du parfum doux des fleurs en fleur et de la vibrations lointaines de musique de jazz. Les rues étaient vides à l'exception d'un seul personnage debout sur le coin de la 5e Street et de l'Avenue Main. Il portait une tenue imposante, habillé d'un costume noir élégant qui semblait briller dans la lumière qui s'éteignait. Une chemise blanche crème et un nœud papillon ajoutaient une touche d'élegance à son look, mais c'est son saxophone qui le faisait vraiment se démarquer. Lorsqu'il levait l'instrument à ses lèvres, une lumière dorée chaude émanait de son corps en bronze. Le musicien ferma les yeux, inspira profondément et laissa couler la musique comme un fleuve. Les notes dansaient dans l'air, s'enroulant et se mélangant dans un motif captivant qui attirait le regard inexorablement vers la source : le joueur lui-même. Il était complètement absorbé par la performance, son tête tournée de côté pour poursuivre chaque mélodie. Ses doigts se mouvaient avec une fluidité qui trompait sa concentration, tirant des sons riches et tristes du cuivres. Le saxophone chantait doucement, son voix se mélangant au bruit de la ville, en jetant un sort qui tenait les passants immobiles. Lorsque la musique s'augmenta à son point culminant, l'environnement commença à déformer et à se mélanger, comme un kaleidoscope tournant. Les couleurs profondeur et intensifèrent, se mélanguant dans des teintes de brun et d'orange qui semblaient s'effacer les unes sur les autres. Des formes abstraites s'étaient regroupées autour du musicien, formant des courbes et des lignes qui résonnaient à la mélodie qu'il jouait. C'était comme si la musique avait frappé une fréquence cachée dans la ville elle-même, appelant le monde de l'ombre et de lumière qui dança en parfait harmonie avec la performance. L'air vibraba d'énergie, faisant vibrer chaque molécule comme s'il chantait à l'unisson du refrain. Pendant un instant fugace, le temps lui-même semblait bieuler et se déformer et le musicien s'étendit au centre de toute choses. Enfin la note finale a disparu dans l'éther, la ville retrouvait son regard. Le musicien baissait son saxophone, libérant un soupir de satisfaction lorsqu'il ouvrit les yeux. Il souriait d'une manière mélancolique, sachant qu'il avait créé quelque chose de spécial – quelque chose qui survivrait longtemps après la musique était partie, échoquant dans les rues vides comme un rappel fantôme du beau qui se cachait sous la surface. Avec un dernier geste, il inséra le saxophone dans son boîtier et sortit dans la nuit, laissant derrière lui une résonance d'echo qui semblait hanté la ville elle-même. La foule, si elle avait jamais existé, était partie ; mais dans le silence qui a suivi, la musique du musicien continuait à vibrer – un mélodie étrangère et muette qui parlait directement au cœur de la ville.